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Découvrir L'eau avec du gout

Filtration de l’eau : tout savoir pour boire une eau pure au quotidien

Filtration de l’eau : tout savoir pour boire une eau pure au quotidien

L’eau du robinet est aujourd’hui l’une des principales sources d’hydratation. Pourtant, même si elle est contrôlée, elle peut contenir du chlore, du calcaire, des résidus de pesticides ou des microplastiques. C’est ici qu’intervient la filtration de l’eau : une solution moderne qui améliore non seulement le goût mais aussi la qualité sanitaire de l’eau que nous buvons.

Que vous cherchiez à réduire les odeurs désagréables, à préserver vos appareils ménagers ou simplement à consommer une eau plus agréable au quotidien, il existe plusieurs technologies adaptées à chaque besoin : filtres à charbon actif, cartouches céramiques, ultrafiltration, osmose inverse ou encore systèmes de vitalisation.

Dans cet article, nous passons en revue les différentes méthodes de filtration, leurs avantages, leurs limites et les critères à prendre en compte pour choisir le système le plus pertinent. L’objectif : vous aider à comprendre les solutions disponibles et à opter pour une eau plus saine, sans plastique inutile ni surcoût lié aux bouteilles.

Pourquoi filtrer l’eau chez vous

Boire une eau claire ne garantit pas toujours sa qualité réelle. Même si l’eau du robinet respecte des normes strictes, elle peut contenir des impuretés invisibles qui altèrent son goût ou son innocuité à long terme.

✅ Des bénéfices santé mesurables

La filtration réduit le chlore, les métaux lourds (plomb, cuivre), mais aussi les polluants émergents comme les résidus de pesticides, médicaments ou microplastiques. Résultat : une eau plus douce, plus sûre, qui contribue à une hydratation optimale sans substances indésirables.

✅ Un goût nettement amélioré

Le chlore et certains minéraux peuvent donner à l’eau un goût plat ou désagréable. Grâce à un système de filtration adapté, vous retrouvez une eau à la saveur plus neutre, idéale pour boire mais aussi pour cuisiner, infuser un thé ou préparer un café de qualité.

✅ Protection de vos installations

Le calcaire est un ennemi silencieux des canalisations, chauffe-eaux et appareils électroménagers. En réduisant la dureté de l’eau, la filtration prolonge la durée de vie de vos équipements et diminue vos frais de maintenance.

✅ Un choix écologique

En privilégiant la filtration domestique, vous réduisez considérablement votre consommation de bouteilles plastiques. Chaque litre filtré correspond à un geste concret pour limiter les déchets et l’empreinte carbone liés au transport et au recyclage du plastique.

Les différentes technologies de filtration de l’eau

La filtration de l’eau repose sur des principes physiques et physico-chimiques qui permettent de retenir ou d’éliminer certaines particules et substances dissoutes. Selon le niveau de performance recherché, plusieurs technologies sont utilisées.

 1. La filtration mécanique (ou filtrations sur tamis et cartouches)

  • Principe : l’eau traverse une barrière poreuse (maille ou cartouche).

  • Terme expert : seuil de coupure → dimension des pores (exprimée en micromètres) au-delà de laquelle les particules sont retenues.

  • Applications : élimination des sédiments, sables, rouilles.

  • Limite : ne retient pas les polluants dissous (pesticides, nitrates).

2. Le charbon actif

  • Principe : adsorption des contaminants grâce à une surface microporeuse très étendue (jusqu’à 1 000 m² par gramme).

  • Terme expert : adsorption (fixation à la surface du charbon) à ne pas confondre avec absorption (pénétration dans le matériau).

  • Applications : réduction du chlore, amélioration du goût et des odeurs, élimination de certains composés organiques volatils.

  • Limite : efficacité limitée sur les sels minéraux dissous ou métaux lourds.

L’ultrafiltration (UF)

  • Principe : passage de l’eau à travers une membrane semi-perméable dont les pores sont de l’ordre de 0,01 à 0,1 µm.

  • Terme expert : flux transmembranaire → débit de l’eau filtrée à travers la membrane sous pression.

  • Applications : élimination des bactéries, protozoaires, colloïdes.

  • Limite : ne bloque pas les sels minéraux ni les molécules dissoutes de petite taille.

L’osmose inverse (RO – Reverse Osmosis)

  • Principe : l’eau est poussée sous forte pression contre une membrane dont les pores mesurent environ 0,0001 µm.

  • Termes experts :

    • perméat → eau filtrée récupérée après passage dans la membrane.

    • rétentat → fraction rejetée, concentrée en impuretés.

  • Applications : élimination des sels dissous, métaux lourds, nitrates, pesticides, virus.

  • Limite : nécessite une pression importante, génère un rejet d’eau et réduit fortement la minéralisation naturelle.

La nanofiltration (NF)

  • Principe : technologie intermédiaire entre l’ultrafiltration et l’osmose inverse, avec un seuil de coupure de 0,001 µm.

  • Applications : réduction de la dureté (calcium, magnésium) et de certains micropolluants organiques.

  • Particularité : laisse passer une partie des sels minéraux essentiels, contrairement à l’osmose inverse.

6. Autres procédés émergents

  • Échange d’ions : substitution d’ions indésirables (calcium, nitrate) par des ions inoffensifs (sodium, potassium).

  • Photocatalyse au dioxyde de titane (TiO₂) : dégradation des polluants organiques par réaction radicalaire sous rayonnement UV.

  • Filtration céramique : cartouches microporeuses de céramique capables de retenir bactéries et kystes.

En résumé : chaque technologie répond à un objectif spécifique — de la simple clarification (sédiments) à la déminéralisation complète (osmose inverse). Le choix dépend donc des polluants ciblés, du niveau de pureté attendu et des contraintes pratiques (coût, rejet d’eau, entretien).

Types de systèmes de filtration disponibles

Le choix d’un système dépend du point d’intervention (POU : Point-Of-Use, sous-évier) ou du point d’entrée (POE : Point-Of-Entry, maison entière), du débit nominal requis, et de la perte de charge acceptable. Ci-dessous, un panorama neutre et pédagogique pour cadrer vos besoins.

1) Sous-évier / Point d’usage (POU)

Débit 1–4 L/min Perte de charge faible Installation locale

Quand choisir : amélioration du goût/odeur, consommation à un seul point (évier cuisine, osmoseur compact, cartouche charbon actif).

  • Avantages : ciblé, discret, coût d’entrée contenu, polissage final (post-charbon) possible.
  • Limites : ne protège pas l’installation complète ; prévoir maintenance (cartouche 6–12 mois selon charge).
Compatibilité :
pré-filtration sédiments, charbon actif, UF, RO compact.
Entretien :
cartouches “push-fit” / manifold ; contrôle fuite & by-pass sanitaire.
Termes techniques

Polissage : étape finale au charbon actif pour stabiliser goût/odeur après une membrane.
Manifold : support multi-cartouches permettant un remplacement rapide et sécurisé.

2) Maison entière / Point d’entrée (POE)

Débit 15–40 L/min Protection réseau Pré-filtration

Quand choisir : protection globale (sédiments, goût), confort douche/cuisine, longévité appareils.

  • Avantages : couvre toutes les arrivées, réduit les colmatages, maintenance centralisée.
  • Limites : perte de charge à surveiller ; la réduction fine (nitrates, PFAS) requiert des modules dédiés.
Compatibilité :
cartouche sédiments, charbon bloc grand débit, UV-C.
Entretien :
rinçage/flush, compte-litres, alerte préventive.
Termes techniques

Perte de charge : baisse de pression due au passage dans le média filtrant ; influe sur confort et débit disponibles.

3) Anti-calcaire / Adoucissement ciblé

Dureté TH Résines échange d’ions NF sélective

Quand choisir : eau dure (entartrage), protection chauffe-eau/robinetterie, confort peau/linge.

  • Avantages : baisse du TH (Ca/Mg), consommation énergétique optimisée des appareils.
  • Points d’attention : recharges sel/régénération, suivi dureté, option mélange pour éviter eau trop douce.
Alternatives :
NF sélective (réduit partiellement Ca/Mg) ; conditionneurs physiques.
Entretien :
contrôle résines, désinfection périodique, bypass sanitaire.
Termes techniques

Échange d’ions : résines substituent Ca²⁺/Mg²⁺ par Na⁺/K⁺.
Mélange : ré-injection d’une fraction d’eau brute pour conserver une minéralité cible.

4) Cas particuliers : fer, manganèse, eau acide

Oxydation/catalyse Neutralisation pH Médias spécifiques

Quand choisir : forage/puits, coloration rouille, goût métallique, corrosion (pH bas).

  • Avantages : médias catalytiques anti-fer/manganèse, colonnes de neutralisation (calcite/corosex).
  • Limites : nécessite analyse d’eau initiale (fer total, pH, CO₂ libre), dimensionnement précis.
Protocoles :
oxydation → filtration, aération, chloration douce.
Entretien :
rétrolavage, renouvellement média, contrôle pH.
Termes techniques

Neutralisation : remontée du pH via minéraux (calcite) pour limiter la corrosion.
Rétrolavage : inversion du flux pour décolmater le lit filtrant.

5) Désinfection UV-C (complément)

Dose mJ/cm² Sans chimie Post-filtration

Quand choisir : sécuriser la charge microbiologique après une bonne clarté (turbidité basse).

  • Avantages : inactivation bactéries/virus sans sous-produits chlorés.
  • Limites : pas d’action résiduelle ; nécessite pré-filtration & entretien gaine quartz.
Paramètres :
transmittance UV, turbidité, débit instantané.
Entretien :
changement lampe (8–12 mois), nettoyage gaine.
Termes techniques

Dose UV : énergie délivrée pour atteindre un taux d’inactivation cible (mJ/cm²).

6) Systèmes gravitaires / Nomades

Sans électricité Cartouche céramique Voyage & off-grid

Quand choisir : usage ponctuel, mobilité, situations sans pression réseau.

  • Avantages : autonomie, simplicité, excellente clarté avec céramique + charbon.
  • Limites : débits faibles, pas de réduction poussée des sels dissous.
Médias usuels :
céramique micro-poreuse, charbon actif, argent antimicrobien.
Entretien :
brossage céramique, remplacement périodique cartouche.
Termes techniques

Céramique micro-poreuse : barrière mécanique sub-micronique ; possible adjonction d’argent pour limiter la prolifération.

Avantages par rapport à l’eau en bouteille

Filtrer l’eau du robinet présente des bénéfices concrets en coût par litre, en impact environnemental et en commodité d’usage. Voici une vue claire, neutre et chiffrable des principaux écarts.

1) Économie par litre

coût €/L maintenance prévisible CAPEX vs OPEX
  • Coût €/L souvent inférieur à l’eau embouteillée (selon cartouches et durée de vie).
  • Dépenses lissées (remplacements périodiques) vs achats récurrents de packs.
  • Investissement initial amorti sur la durée d’utilisation.
Jusqu’à  ×3 à ×10  d’écart selon configurations

2) Moins d’emballages & transports

ACV plasticité évitée logistique
  • Réduction des emballages plastiques et des trajets logistiques.
  • Empreinte diminuée sur l’Analyse du Cycle de Vie (ACV) (matière, transport, fin de vie).
  • Moins de stockage à domicile, moins de déchets ménagers.

3) Goût & praticité au quotidien

chlore réduit pré-filtration disponibilité instantanée
  • Diminution du chlore et des composés altérant l’odeur.
  • Disponibilité immédiate au robinet : pas d’achats en urgence ni de manutention de packs.
  • Idéal pour boissons chaudes, glaçons, cuisine au quotidien.

4) Transparence & contrôle

microplastiques paramètres suivis traçabilité
  • Possibilité de cibler certains polluants (ex. chlore, sédiments) selon le média choisi.
  • Suivi de la performance via compte-litres / échéances de remplacement.
  • Maîtrise locale du dispositif et des consommables.
Critère Eau filtrée (domicile) Eau en bouteille
Coût par litre Bas à modéré (selon cartouches & durée de vie) Variable, généralement plus élevé
Impact emballages Faible (consommables filtrants) Élevé (plastique, transport)
Disponibilité Immédiate au robinet Dépend des achats & stockage
Personnalisation Selon médias (goût, odeur, sédiments) Fixe (selon marque & source)

Conclusion

La filtration de l’eau est avant tout un levier de confort, de transparence et de sobriété. En clarifiant l’eau du robinet et en modulant certains paramètres (goût, odeur, sédiments), elle propose une alternative cohérente aux usages quotidiens, tout en réduisant l’empreinte liée aux emballages. Le dispositif pertinent n’est pas universel : il dépend des polluants ciblés, du débit nécessaire et du niveau d’exigence recherché.

Pour faire un choix informé, commencez par un diagnostic simple (analyse d’eau ou consultation des données locales), puis confrontez vos besoins aux types de systèmes et aux avantages objectifs. L’essentiel : une eau agréable à boire au quotidien, un entretien clair, et une trajectoire d’impact maîtrisée.